Deux arboristes-élagueurs de l'entreprise TLS ont été mandatés afin de réparer les fissures apparues tant au niveau du cœur (au sol) que sur le mur latéral sud. Ce sont surtout les fissures latérales qui nécessitaient une « ascension » afin d’accéder plus facilement au chantier. Les photos (1 et 2) ci-dessous permettent d’apprécier la difficulté de procéder au rebouchage des fissures.

Explications du phénomène

L’église St Laurent a 60 ans cette année (consacrée le 10 août 1963). Elle fut reconstruite à l’exact emplacement de l’église primitive (du XIIème siècle) qui avait été construite en utilisant les roches détachées « sur place » en découpant le rocher. Aucune fondation n’est pratiquée et la nouvelle église a « récupéré » la base de l’ancienne (photo 3). On peut se rendre compte de la situation au Nord (intérieur) du cœur (sous la statue de St Laurent) où le rocher affleure (photo 4).

On assiste, au cours des ans, voire des siècles, a un phénomène naturel de basculement de l’édifice d’Est en Ouest sous l’influence conjuguée du poids de l’édifice et de la pente (que l’on distingue très bien en longeant l’élise par la calade Nord).

Il est donc inévitable (et le phénomène va se poursuivre) de constater un décrochement probablement accentué par le phénomène climatique des dernières années qui se traduit par une siccité générale vidant les pores naturels des roches de leur eau de constitution.

Plusieurs habitations voisines subissent les mêmes dégradations.

Il n’ y a , malheureusement,  pas de solution miracle (même pour l’église !).

L’église étant propriété communale, il est normal que la mairie s’attache à limiter les dégâts dans la mesure de ses possibilités car il s’agit là d’un phénomène tout a fait naturel. Le phénomène est peut-être déjà à l’origine de l’effondrement de l’église primitive, faute d’entretien à l’époque.

Gilbert Picron